Centre-ville "Tête-en-l'air"
Station de métro : Rihour (ligne 1)
Un tour d'environ 20 mn (à découvrir en regardant en l'air)Au départ de la station Rihour, dirigez-vous vers la place du Général de Gaulle (appelée par tous les Lillois Grand-Place), d'où vous pourrez apercevoir le beffroi de la Nouvelle Bourse (ou Chambre de commerce et d'industrie des Hauts de France) :
Vue sur le beffroi de la Chambre de Commerce |
Au centre de la place, vous pouvez ainsi voir :
- Trois femmes en or, au sommet de la façade du journal "la Voix du Nord".
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Les 3 Grâces (© F. Facq) |
Dominant la place à 46 m de hauteur, elles représentent les anciennes provinces du nord de la France :
- à gauche, l'Artois qui a dans ses bras un bateau qui porte l'inscription "Terre-Neuve" (Difficile de dire ce qu'a voulu montrer l'auteur, étant donné que l'Artois n'a pratiquement pas de côte... Sans doute est-ce un hommage aux pêcheurs qui partaient de Dunkerque ou Gravelines, vers les eaux de l'Islande, ou à ceux de Boulogne qui reste le premier port de pêche français),
- au centre la Flandre, qui porte des épis de blé rappel de sa vocation agricole,
- à droite, le Hainaut qui porte un pigeon, hommage aux coulonneux (colombophiles) très nombreux dans la région.
- A l'opposé, la voûte de la rue des débris Saint-Etienne est particulière : en effet, l'entrée de la rue est encadrée de 2 colonnes et des chapiteaux provenant de l'église Saint-Etienne, qui fut détruite en 1792, lors du siège des Autrichiens.
La voute de la rue des Débris St-Etienne (© F. Facq) |
- Sur le même trottoir que la voûte, un soleil d'or resplendit : c'est celui de l'ancienne "parfumerie du Soleil d'or", créée au milieu du XIXème siècle. A l'origine, boutique de drap "Au beau soleil" créée au XVIIème siècle, puis librairie, elle a gardé cette référence à l'astre solaire pendant plusieurs siècles...
Le soleil D'or (© F. Facq) |
- Et bien sûr, pour terminer ce petit tour : la Déesse de la Victoire.
Le monument est l’œuvre de Charles Benvignat, quant à la statue,c'est celle de Théophile Bra.
Le monument est l’œuvre de Charles Benvignat, quant à la statue,c'est celle de Théophile Bra.
Cette statue, au pied de laquelle tous les Lillois se sont donné rendez-vous un jour, est le monument commémoratif du cinquantenaire du siège de 1792. Elle date de 1845. La victoire des Lillois fut même saluée par la Convention Nationale : "Lille a bien mérité de la Patrie".
La déesse (© F. Facq) |
A l'origine, elle devait être parisienne : le directeur des travaux de l'Arc de triomphe voulait couronner le monument avec des statues des grandes villes de France. Comme le projet fut abandonné, l'esquisse de la statue fut offerte à la ville de Lille. La statue, installée au sommet d'une colonne, symbolise la résistance des Lillois face à l'envahisseur : sa main gauche désigne la devise du maire André "Nous venons de renouveler notre serment d'être fidèle à la nation, de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir à notre poste. Nous ne sommes pas des parjures", sa droite tient un boutefeu de canonnier. On prétend que l'artiste a pris pour modèle la femme du maire de l'époque : Mme Bigot-Danel.
Cette année, sa tête a été recouverte d'un cube miroir
par l'artiste Quentin Carnaille lors des journées du Patrimoine (elle le sera jusqu'au 8 octobre). Un moyen de cacher son visage sévère et son regard tétanisant ?
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