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Centre-ville Tête en l'air (2)

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Station de Métro : Rihour  Un tour d'environ 20 mn (à découvrir en levant le nez en l'air) Le beffroi de la Nouvelle Bourse (© F. Facq) Dirigez-vous vers la Grand-Place et traversez-la en diagonale, engagez-vous dans la rue de la Bourse. Dans cette petite rue, au-dessus de l'entrée de la bijouterie à droite, un bas-relief qui représente un biplan et une inscription "DD" :  (© F. Facq) D'après la propriétaire de la bijouterie, contrairement aux apparences, cette sculpture n'est pas ancienne : elle daterait des années 1980. Les anciens propriétaires voulaient faire un clin d’œil à l'employé de mairie qui leur avait permis d'acquérir le bâtiment. Celui-ci, un peu porté sur la bouteille, était surnommé Dédé l'avion... Sur votre gauche, un rang de maisons est décoré d'angelots s'embrassant ou se tournant le dos. (© F. Facq) Ceux qui se regardent appartiennent à la même maison : (© F. Facq) ...

Bourgeois et ouvriers à Saint Maurice

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Stations de métro : St-Maurice-Pellevoisin (ligne 2) / Caulier (ligne 1) Une promenade entre 2 stations d'environ 20 mn Au sortir de la station St-Maurice-Pellevoisin, traversez la rue du Faubourg de Roubaix et entrez dans la rue Gounod (une des plus belles rues de Lille), reconnaissable à ses deux villas jumelles à tourelle. Vous y découvrirez une rue, témoin de l'éclectisme architectural de Lille. Cette rue fut ouverte en 1903. C'était une voie privée appartenant à Mme Lesaffre-Bonduelle. Elle a d'abord été nommée "Avenue Beau séjour". Elle changea de nom quand la mairie en prit possession. La plupart des maisons ont été dessinées par un jeune architecte lillois : Armand Lemay. Le règlement du lotissement établi par la famille Lesaffre-Bonduelle était très strict : les maisons ont une largeur de 4, 6 ou 8 m, le long d'une chaussée de 6 m de large, avec en façade un jardinet de 3 m de profondeur.  Au n°22, l'éclectisme de l'arc...

Les héros de la Première guerre mondiale

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Arrêt de bus : Champ de Mars Un tour d'environ 45 mn , à côté de la citadelle A l'entrée de la ville, dans le quartier Vauban, 4 hommes nous font face fièrement : ce sont les fusillés de la Première guerre mondiale. Debout, de gauche à droite : le commerçant Georges Maertens, le représentant en commerce Ernest Deconninck, l'ouvrier belge Sylvère Verhulst, et le grossiste en vin et secrétaire départemental de la Ligue des Droits de l'Homme, Eugène Jacquet, tous membres du Comité Jacquet, et fusillés le 22 septembre 1915. Allongé sur le sol, le jeune étudiant belge, Léon Trulin fusillé quelque temps après (le 8 novembre).  Le mot "résistant" ne fut jamais employé pendant la Première guerre mondiale : on parlait d'"espion". Pourtant, il s'agit bien d'actes de résistance que ces cinq hommes ont effectués.  A la suite d'une dénonciation, les membres du Comité Jacquet (environ 200 personnes) furent arrêtés pour avoir ...